Un exercice pour aborder le vêtement mais par l’image. En
effet, on s’est détourné un peu de la coupe comme de la nature textile pour se
concentrer sur une dimension plus graphique et sémantique ; il s’agissait d’interroger
par le motif le statut du vêtement, de l’accessoire, du corps, et leurs
interactions…
Avant d’émettre des hypothèses et de décliner sur
différentes coupes données, on a étudié certaines démarches de créateurs qui
ont joué, le plus souvent avec humour et ironie avec l’image du vêtement. Le
vêtement qui parle du vêtement, l’habit qui parle du corps, le dialogue avec l’accessoire
et souvent l’illusionnisme qui préside à ces jeux de faux-semblants. On ce sera
généreusement inspiré du thème développé par le Musée des arts décoratifs, sur
le trompe-l’œil et d’exemples produits des deux derniers accrochages.
Quand le vêtement se raconte, se dessine ou encore illustre
la « chose textile ». Quand l'image du corps s'en mêle pour troubler l'ordre des choses...
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Ici, le vêtement accède à une dimension relationnelle, pour
que les êtres se rencontrent, se réunissent. Il devient un système d’objet et
une multitude de possibles est alors permise…
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Les étudiants se sont donnés les moyens, via le photomontage
et un shooting – très « pro » – de projeter leurs idées pour mieux
découvrir l’impact, l’échelle de tel geste. C’est un réflex dorénavant acquis
que de réaliser l’intention dans ses dimensions réelles. Le prototype ou la
maquette quand il y a lieu permettent de découvrir des propriétés de l’objet
que le dessin le plus sophistiqué ne saurait rendre. De la même manière, l’exercice
de « mise en situation » de la création dans son environnement la
fait un peu plus exister…
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