Première approche du design sous forme de farce, celle du
meuble menteur ; un meuble qui simule ou se dissimule pour ne pas assumer
ses fonctions…
Après un premier exercice à la rentrée où il s’agissait,
partant de meubles archétypaux de leur faire dire ce qu’ils étaient, on s’est
concentré sur le meuble menteur en choisissant le bureau comme support.
D’abord définir ce qu’est le bureau, quels en sont les
attributs essentiels et les limites. On pouvait alors jouer tout à la fois sur
l’image de l’objet, sa structure, ses fonctions pratiques, ses usages dans des
rapports parfois illusionnistes, des décalages contextuels et autres jeux de
construction…
L'exercice autorisait des postures manifestes; aborder les choses de manière spirituelle, poétique, avec humour pour peu que cela permette de s'interroger sur le statut de l'objet. Se poser des questions et remettre en cause des conventions pour mieux accéder à l'essence de l'objet et, à partir de là, inventer.
Ici, ce sont différents archétypes qui sont réunis pour créer un jeu, tout en brouillage; les identités se confondent dans un heureux mariage pour inventer un nouveau langage de l'objet.
Parfois les gestes les plus élémentaires comme retourner le sujet, le prendre à l'envers, permettent la remise en question des rapports les plus dogmatiques et ainsi provoquer une posture créative originale et authentique.
Convoquer d'autres univers, des contextes a priori étrangers au sujet pour créer des jeux de construction et ajouter une valeur ludique et sentimentale au meuble...
D'autres propositions mises en page; la communication a une part non négligeable dans la réussite du projet qui doit être compris et partagé. Un soin particulier dans la présentation des idées participe de l'adhésion à la démarche créative:
Une dernière image pour cette piste non développée; oser les décalages les plus surréalistes, les plus absurdes... Et pourquoi pas?