Juste avant la trêve et pour boucler un cycle dédié à l’expression corporelle, nous devions profiter de l’expo donnée au Centre Pompidou. Une exposition qui, contrairement à ce que la formule d’Isadora Duncan laisserait à croire, n’est pas tant consacrée à la danse qu’aux relations entre cette dernière et les arts visuels...
Ainsi, nous avons pu en préparant notre visite parcourir les Avant-gardes des arts appliqués sur lesquelles s’appuie souvent la programmation. Mais au-delà des seuls éclairages théoriques, les étudiants pouvaient surtout profiter de leurs différentes expériences autours du mouvement et ensuite sa retranscription.
Ce qu’il s’agissait de capter c’était justement le mouvement, celui du corps voire des corps dans l’espace. De nombreux documents, films originaux, reconstitutions ou créations contemporaines permettaient de prolonger les exercices initiés quelques semaines plus tôt et réinvestir des écritures propres à signifier gestes et déplacements.
Ainsi, on préférait comme sujet les volutes de la Danse Serpentine aux objets et images figés. La performance d’un danseur qui se déployait au droit de la très hiératique Danse de Matisse était ici plus à propos que d’autres illustrations autrement éloignées de l’essence de la danse.
Enfin, pour mieux danser sa vie, certains dispositifs se prêtaient mieux encore à la chose, en mobilisant le spectateur comme acteur avec toujours beaucoup d’humour.
On retiendra encore de cette sortie que nous l’avons partagée avec nos collègues de la classe de seconde 5 dont le projet spécial inscrit au projet d’établissement est nourri de visites et d’activités liées au théâtre et à la danse. Cet échange entre les étudiants et leurs camarades dans ce cadre intéressant à plus d’un titre a fini d’accomplir cette escapade tout à fait réussie.
